Le juste Prix

du 19 mai au 12 juin 2021

Une exposition collective orchestrée par Bertrand Dezoteux

Pour son exposition d’ouverture, la Fondation Pernod Ricard a invité l’artiste Bertrand Dezoteux, une figure clé de la scène artistique française, à organiser une exposition collective. Cette première exposition dans notre nouveau lieu, à côté de la Gare Saint-Lazare, sera joyeuse, baroque et jubilatoire – au mépris de la période troublée que nous vivons.

 

« Avec mes stagiaires cet été on a bossé dur sur cette expo pour la fondation, alors que les discussions à 27 pour un plan de relance patinent, je me sentais investi d’une mission pour sauver les meubles. Lao-Tseu l’a dit, il faut trouver la voie et moi je l’ai trouvée, c’est très simple : il faut nous couper la tête, en d’autres termes, déléguer la décision. Nous avons donc entrepris d’écrire un algorithme au final assez simple dans sa forme, mais qui a demandé un important travail d’archivage, de centralisation des données, de recherches, de todo lists en cascade pour n’oublier ni vexer personne. Comme nous travaillons pour l’amour de l’art et le progrès de l’humanité, nous vous partageons ledit code informatique pour un usage gratuit et non commercial. »

Bertrand Dezoteux

 

À une conseillère d’orientation venue s’enquérir de ses désirs d’avenir, Bertrand Dezoteux avait répondu : je voudrais être Salvador Dali. Dans « Le Juste Prix» c’est sous la forme d’une doublure dyslexique nommée Salvadam Dalire (fusion de l’artiste et de sa muse Amanda Lear) que l’artiste-commissaire rend hommage à son modèle adolescent. Avec Endymion, film inédit de 16 minutes, Bertrand Dezoteux nous embarque dans une DS volante aux côtés d’un Salvadam Dalire pétri de doutes et féru d’informatique et d’une grand-mère cosmique en prise avec les voi(x) impénétrables de l’univers.

Or l’exposition collective qu’il a conçue pour les nouveaux espaces de la Fondation Pernod Ricard met justement en équation cette question de la filiation, de l'heritage et de la bifurcation. Plus exactement, elle réunit des artistes, de générations et pratiques très diverses qui chacun à leur manière explorent et déconstruisent cette relation au modèle et au contremodèle, autant qu’aux contrefaçons, car « ce sont dans les écarts que ça se joue ».

« Le Juste Prix» entremêle ainsi des œuvres documentaires (les films en usine de Claudia Triozzi, certaines images de Jean-Xavier Renaud, le Journal d’un indécis de Joël Bartoloméo) qui font un pas de côté pour re-modéliser le réel, et des œuvres de fiction et de pure imagination néanmoins traversées par la rumeur du monde (Mili Pecherer, Annika Kahrs, Arnaud Dezoteux etc.)

 

Dates
19 mai - 12 juin 2021
Horaires
Du mardi au samedi, de 11h à 19h
Lundi sur rendez-vous
Entrée libre
Visites
Visites commentées gratuites
mercredi 12h, samedi 12h et 16h
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