Maud Jacquin

Elle a développé des projets de recherche de plusieurs années autour de pratiques artistiques qu’elle trouve inspirantes comme celles de Pauline Oliveros, Klonaris/Thomadaki, Alison Knowles, et KwieKulik. Ces recherches ont pris la forme de plusieurs expositions, colloques et publications en France et à l’étranger. Avec Sébastien Pluot, elle est co-directrice de Art by Translation, un programme international de recherche et d’expositions impliquant des institutions partenaires dans quatre pays et des artistes engagés dans un post-master porté par les écoles d’art de Cergy et d’Angers. Parmi leurs expositions les plus récentes, citons Affaires étrangères (Les Laboratoires d’Aubervilliers ; Ygrec-ENSAPC et CAC Torres Vedras ; Palais national de Belém, Lisbonne), Time Capsules 2045 (Beaux-arts de Paris ; GamMAH Genève), L’intolérable ligne droite (Galerie Art&Essai, Rennes), Shelter or Playground (MAK Center for Art and Architecture, Los Angeles) et The Tyranny of Distance (TALM-Angers et FLAX@Tinflats, Los Angeles).

Sa thèse, réalisée à University College London, portait sur les politiques du récit dans le cinéma expérimental et la vidéo féministes. Elle a donné lieu à plusieurs publications et projets dont « From Reel to Real : Women, Feminism and the London Film-makers’ Co-operative », un programme d’une cinquantaine de films et de performances d’abord présenté à la Tate Modern et Tate Britain à Londres puis à Anthology Film Archives à New York et au Glasgow Film Theatre.