L'envers du Monde
Rendre compte des enjeux suscités par les séjours d’artistes français à l’étranger sur dix ans, toutes disciplines artistiques confondues, présuppose de donner des orientations précises à la manifestation.
Rendre compte des enjeux suscités par les séjours d’artistes français à l’étranger sur dix ans, toutes disciplines artistiques confondues, présuppose de donner des orientations précises à la manifestation.
Le travail de David Saltiel est une interrogation continue à propos de l’individu et de sa condition, dans son temps et dans son environnement. Il engage une réflexion sur la capacité de la conscience à s’envisager elle même, à se dédoubler, à nous permettre d’être, en quelque sorte, simultanément ici et autre part, en nous et hors de nous, Ça et là.
Exposition pour le 4ème Prix Fondation d’entreprise Ricard.
Catherine Francblin, critique d’art, présente une sélection d’œuvres de l’artiste d’origine autrichienne Pierre Weiss qui n’avait pas exposé à Paris depuis 1995.
Flay, Splay, Play… Écorcher, ébraser, jouer… : L’Invisible Scalpel d’une Esthétique Anatomique
Aux photographies amplifiées et placardées dans Paris sur des panneaux 4 x 3 offerts par les sociétés Dauphin et Giraudy, correspondent littéralement des oeuvres de diverses dimensions, supports et techniques exposées (polaroids, photos sur bâches, sur paravent, etc…). Morgane Tschiember exposera donc ses photographies sur une soixantaine de panneaux 4 x 3 dans Paris du 2 au 14 mai 2002, sur lesquels figurera un numéro de téléphone, unique repère pour le public et invitation à la rencontre. Les réactions du public seront diffusées pendant l’exposition.
En 2001, PAYSANS a remisé ses bambous et soustrait au vent ses éoliennes et venturis, ses cheminées et observatoires, avec lesquels il balisait le paysage. Le collectif arpente aujourd’hui de nouveaux territoires, expérimente de nouveaux matériaux : des moteurs de tournebroche remplacent les pompes à vélo, des projecteurs et des micros occupent dans le dispositif de REMANENCE (la dernière réalisation) le rôle aléatoire autrefois tenu par la lumière et le vent.
Au cœur de cette synergie, les approches sont multiples : le corps déstructuré, décomposé, mis à nu, écorché, tatoué, la notion du temps qui passe, les matières périssables, l’esprit punk ou grunge, le minimal, le basique, le blanc et le noir, le pliage, l’utilisation des aliments, des insectes, le camouflage, la guerre, mais aussi et surtout le glamour.