Collectif Paysans
En 2001, PAYSANS a remisé ses bambous et soustrait au vent ses éoliennes et venturis, ses cheminées et observatoires, avec lesquels il balisait le paysage. Le collectif arpente aujourd’hui de nouveaux territoires, expérimente de nouveaux matériaux : des moteurs de tournebroche remplacent les pompes à vélo, des projecteurs et des micros occupent dans le dispositif de REMANENCE (la dernière réalisation) le rôle aléatoire autrefois tenu par la lumière et le vent.
L’itinéraire de PAYSANS dans le paysage va du balisage au cadrage. Après l’avoir regardé, traversé, arpenté, mémorisé, PAYSANS y est retourné pour y regarder à 2 fois.
La première fois, dans un mouvement linéaire, circulaire, de bornage, son trajet l’a conduit de CALVI à LONDRES, via ROME et PARIS, et retour.
De repères en jalons, d’échafaudages en clôtures, de nouveaux territoires sont apparus. Partiel ou implicite, un cadre s’est finalement matérialisé assurant les passages du paysage à l’image.
Image dé-cadrée
Et re-gardée
Machinalement
par le truchement d’une machine à voir et entendre.
Voir et entendre tourner la mémoire de l’œil.
«Le cadre assure une déterritorialisation de l’image»
GILLES DELEUZE in l’image-mouvement, 1987, Éditions de Minuit.
«Regarder, c’est garder 2 fois»
JEAN-LUC GODARD 1995. Discours lors de la remise du prix ADORNO à FRANFORT / MAIN.’
PAYSANS
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