SPIKE CONVERSATIONS AT PARIS INTERNATIONAL
La revue Spike a collaboré avec la Fondation d’Entreprise Ricard pour organiser un cycle de discussions autour des pressions structurelles qui affectent aujourd’hui la production culturelle.
Ce nouvel état de fait résulte notamment en une plus grande compréhension de la structure d’une pratique artistique en tant que format en soi, plutôt que l’œuvre ou l’exposition elles-mêmes. Chacune des discussions (entre deux invités) tenues à l’espace Spike du salon seront animées par Alexander Scrimgeour, journaliste à la revue.
Le dernier numéro de Spike, dont le thème est « The Event » (L’Événement), sera disponible en consultation ou à l’achat sur place, tous les jours à partir de 17h00.
Le mardi 20 octobre, les discussions seront exceptionnellement précédées d’un DJ set de DJ FLX de 20h00 à 22h00.
MERCREDI 21 OCTOBRE 19H
CONNAÎTRE L’INSTANT PRÉSENT
ALESSANDRO BAVA (BAVA & SONS) ET EMILY SEGAL (K-HOLE)
…discuteront de la convergence de la mode et de l’art, et examineront des structures telles que K-HOLE et Bava & Sons, leur appropriation des schémas d’entreprise et la fonction de la conception de l’avenir comme base de leur travail. Pour ce faire, ils envisageront les manières dont la contemporanéité elle-même devient un vecteur d’action.
Alessandro Bava est artiste, architecte et rédacteur en chef. En 2014, il fonde Bava & Sons, un cabinet de design qui se consacre aux projets architecturaux, aux commandes culturelles et à la recherche. Il est également le co-fondateur de ÅYR, un collectif d’artistes qui s’intéresse à l’évolution post-internet de l’habitat et de la vie courante.
Emily Segal est artiste et consultante marketing à New York. Elle est la co-fondatrice du cabinet d’études de tendances et collectif d’artistes K-HOLE.
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JEUDI 22 OCTOBRE 17H
CRITIQUE ET PRÉCARITÉ
FULVIA CARNEVALE (CLAIRE FONTAINE) ET RORY ROWAN
… aborderont la question du maintien de l’autonomie et du pouvoir critique lorsque la pression extérieure (qu’elle découle des mécanismes du monde de l’art, des infrastructures bureaucratiques ou de la simple nécessité de payer son loyer) tend à s’accentuer. Quelles formes de critique sont encore possibles ? Les institutions peuvent-elles représenter une force positive qui œuvre « dans l’intérêt de l’art » et de l’engagement intellectuel ? Quelles fonctions l’art est-il encore en mesure d’occuper, au-delà d’une affirmation ou d’un maintien du statu quo ?
Fulvia Carnevale, accompagnée de James Thornhill, est l’une des « assistantes » de Claire Fontaine, un collectif d’artistes parisien. La pratique de Claire Fontaine peut s’envisager comme un questionnement continu de l’impuissance politique et de la crise de l’individualité qui semblent définir la société actuelle.
Rory Rowan est chercheur postdoctoral en géopolitique à l’Université de Zurich. Son travail recoupe les domaines de la géographie, de la théorie politique, de la philosophie et des sciences humaines et environnementales.
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VENDREDI 23 OCTOBRE 17H
L’ART COMME START-UP ?
CONSTANT DULLAART ET TOKE LYKKEBERG
… aborderont l’augmentation des modèles de production artistique qui se situent au croisement du commercial et du post-commercial, ou, en d’autres termes, entre l’institution (représentée par des structures telles que les galeries ou les musées) et le réseau (représenté par internet et l’économie des « like »). Qu’est-ce qui différencie l’art d’une start-up ? Comment l’art est-il influencé par cette économie des « like » ?
Constant Dullaart est un artiste néerlandais qui se sert principalement du support internet comme d’un espace alternatif de présentation et de déformation. Il a récemment mené à bien une campagne Kickstarter pour le financement collectif de son lecteur multimédia, Dulltech.
Toke Lykkeberg est un critique d’art et commissaire d’exposition basé à Copenhague. Il est le co-fondateur de l’espace artistique autogéré IMO à Copenhague, et a participé au commissariat de l’exposition « CO-WORKERS – Network as Artist » présentée en ce moment au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris.
