Pierre Weiss
Catherine Francblin, critique d’art, présente une sélection d’œuvres de l’artiste d’origine autrichienne Pierre Weiss qui n’avait pas exposé à Paris depuis 1995.
Catherine Francblin, critique d’art, présente une sélection d’œuvres de l’artiste d’origine autrichienne Pierre Weiss qui n’avait pas exposé à Paris depuis 1995.
Flay, Splay, Play… Écorcher, ébraser, jouer… : L’Invisible Scalpel d’une Esthétique Anatomique
Aux photographies amplifiées et placardées dans Paris sur des panneaux 4 x 3 offerts par les sociétés Dauphin et Giraudy, correspondent littéralement des oeuvres de diverses dimensions, supports et techniques exposées (polaroids, photos sur bâches, sur paravent, etc…). Morgane Tschiember exposera donc ses photographies sur une soixantaine de panneaux 4 x 3 dans Paris du 2 au 14 mai 2002, sur lesquels figurera un numéro de téléphone, unique repère pour le public et invitation à la rencontre. Les réactions du public seront diffusées pendant l’exposition.
En 2001, PAYSANS a remisé ses bambous et soustrait au vent ses éoliennes et venturis, ses cheminées et observatoires, avec lesquels il balisait le paysage. Le collectif arpente aujourd’hui de nouveaux territoires, expérimente de nouveaux matériaux : des moteurs de tournebroche remplacent les pompes à vélo, des projecteurs et des micros occupent dans le dispositif de REMANENCE (la dernière réalisation) le rôle aléatoire autrefois tenu par la lumière et le vent.
Au cœur de cette synergie, les approches sont multiples : le corps déstructuré, décomposé, mis à nu, écorché, tatoué, la notion du temps qui passe, les matières périssables, l’esprit punk ou grunge, le minimal, le basique, le blanc et le noir, le pliage, l’utilisation des aliments, des insectes, le camouflage, la guerre, mais aussi et surtout le glamour.
L’Espace Paul Ricard présente du 11 décembre 2001 au 4 janvier 2002 trois installations de Hidéo Morie, artiste japonais, lauréat du prix Espace Paul Ricard, remis à l’occasion du Salon de la Jeune Création à la Villette en avril 2000.
Pour cette exposition, Frédéric Lecomte, présente des pièces, qui toutes forment un jeu où sons, mots et images communiquent entre eux ; il plonge le spectateur dans des machines infernales, des images accélérées, dans des installations-mises en scène qui relèvent souvent du bricolage, et qui restituent un écho du monde qui nous entoure, avec une ironie non dissimulée et jubilatoire pour l’artiste et le spectateur. Dans ses œuvres, il utilise son propre personnage, afin de nous « conduire subtilement à la dérision de soi » (dixit l’artiste), et marquer ainsi les décalages grinçants de son œuvre par rapport aux repères de notre imaginaire moderne.
Cette exposition d’envergure est proposée dans le cadre de la FIAC et conçue par un critique d’art dont la démarche est de révéler au public les jeunes talents de la création française.