MAX NEUHAUS
Lancée en 1993, la revue Critique d’art, s’est enrichie en 2012 du site http://critiquedart.revues.org.
Cette revue en ligne constitue une mémoire vivante sur l’édition d’art. Tout en conservant le témoignage de ce qui s’écrit sur l’art contemporain, la revue Critique d’art permet aux lecteurs d’avoir une idée de la fabrique de la littérature critique.
A chaque nouvelle livraison de Critique d’art, la rubrique « Théorie & Critique » invite l’un des lauréats du soutien à la théorie et critique d’art, attribué par le Centre national des arts plastiques. Daniele Balit aborde, dans ce cadre, la relation entre art et espace public à travers l’étude des installations sonores réalisées ou projetées par Max Neuhaus à destination de l’environnement urbain post-industriel. Loin du désir futuriste de soumettre la vie à un principe esthétique global, l’approche de Neuhaus place l’auteur en retrait et interpelle par l’attention portée à « l’écoute de l’écoute », à la cohabitation des sons dans la ville plutôt qu’à leur organisation systématique.
« Article publié dans « CRITIQUE D’ART », n°44, printemps/été 2015, p. 122-138 »
Présentation des intervenants :
Daniele Balit est historien de l’art, théoricien et commissaire d’expositions. Il enseigne l’Histoire de l’art à l’ISBA de Besançon. Spécialiste des études sonores, ses recherches portent en particulier sur les convergences audio-visuelles de la période post-Cage et post-minimaliste, et sur l’« esthétique de la situation » autour de figures telles que Michael Asher ou Max Neuhaus. Ses projets curatoriaux récents incluent Blow-up
(Paris : Jeu de Paume, 2012), No Music Was Playing (Montreuil : Instants Chavirés – Brasserie Bouchoule, 2014) et Red Swan Hotel (Rome : Macro, 2015).
Sylvie Mokhtari anime la revue Critique d’art aux Archives de la critique d’art, où elle contribue à la valorisation scientifique des collections. Elle enseigne l’histoire de l’art contemporain à l’Université de Rennes 2 et à l’EESAB-ESC de Rennes. http://critiquedart.revues.org