Y'a plus d'os
du
16 janvier au 16 février 2007
L’œuvre de Jean-Charles Hue est un travail silencieux de la fêlure ; il est en effet comme l’écrit Deleuze (1) dans la capacité de suggérer dans l’image l’existence « d’un monde originaire » qui double les milieux réels d’actualisation, qu’ils soient géographiques ou sociaux, « le monde originaire n’existe pas indépendamment du milieu historique et géographique qui lui sert de médium » (ibid.). Jean-Charles Hue approche donc le monde dérivé (à travers) lequel, ou sous lequel s’exprimera le monde originaire. Jean-Charles Hue nous dit donc simplement que le réel n’a rien de naturel, de même que vivre n’a rien de naturel tant qu’on n’y inclut pas l’idée de la mort.
(1) Jean-Marc Chapoulie, extrait de la préface de Y’a plus d’os