Évènement

Liberté d'action

Mardi 23 avril 2013 à 19h

Patrick Javault reçoit Julio Le Parc.

Depuis une dizaine d’années, l’intérêt pour l’art luminocinétique connaît un renouveau d’intérêt en même temps que se renouvelle la lecture de son histoire et de ses enjeux. Dans la deuxième moitié des années 1960, quand Vasarely ou Agam se voyaient consacrés par les institutions et par le pouvoir, le Grav (Le Parc, Morellet, Yvaral…) incarnait une forme d’expérimentation plus engagée et généreuse. Julio Le Parc, l’un de ses héros, a voulu changer le rapport du public à l’art, sans cesser de mettre en cause les différents systèmes de diffusion et de consécration. Sa manière de jouer à pile ou face sa rétrospective au Musée d’Art moderne de la Ville de Paris (1972) est un bel exemple de qui perd gagne. C’est à la Kunsthalle de Düsseldorf que l’événement eut lieu. Julio Le Parc a su trouver une autre façon d’articuler le travail sur la forme et des interrogations de nature conceptuelles et politiques. Contrairement à l’opinion courante, l’immersion dans des expériences sensorielles peut être également une invite à l’action. Alors que l’œuvre de Le Parc connaît une riche actualité (Rétrospective au Palais de Tokyo, exposition personnelle à la galerie Bugada & Cargnel, participation à l’exposition « Dynamo » au Grand Palais), nous évoquerons avec lui ce positionnement original.
Avec la participation de Dean Inkster, critique d’art et commissaire d’expositions.

Intervenants

Dean Inkster

Date
Horaire
19h00
Adresse
Fondation Pernod Ricard
1 cours Paul Ricard
75008 Paris
Entrée libre