Nicolas Garait-Leavenworth / Ludovic Burel et Ju Huyn Lee
De quels corps sommes-nous fait ? Du biopouvoir de Foucault aux corps industrialisés de la Californie du sud, les deux performances de cette troisième soirée du cycle Partitions (performances) nous invitent à envisager différents modes de libération du corps.
Ludovic Burel et Ju Hyun Lee
Suite à leur résidence en Corée du Sud, Ludovic Burel et Ju Hyun Lee revisitent avec Pop & Political Korean Karaoke, la pratique du karaoké en Corée et son rôle d’exutoire pour la population coréenne sous le joug d’un très fort conformiste social.
Ludovic Burel, artiste et éditeur (readit.fr), et Ju Hyun Lee, artiste performeuse, ont créé en 2012 la plateforme de recherche KVM, Korean Vitra Museum, principalement centrée sur la critique sociale du design culturel et managérial. Ils ont présenté leurs travaux sous forme d’installations-performances lors de Celebration of the Body #2 (Musée des moulages, Lyon & CAP, Saint-Fons), de conférences-performances (MC2, Grenoble ; Raven Row Gallery, Londres ; Artem, Nancy ; Cité du design, Saint-Etienne ; The Book Society, Séoul) et de workshops (D.U. Art, danse, performance, Besançon ; ESBA, Angers ; Kaywon Art School, Séoul). En 2013, ils ont été lauréats du programme Hors-les-murs de l’Institut Français pour mener une recherche en Corée du Sud.
Nicolas Garait-Leavenworth
Prolongeant ses recherches sur la ville de Los Angeles et les images qu’elle évoque, Nicolas Garait-Leavenworth propose avec Boys Beware une lecture-performance au cœur des mythes fondateurs de l’industrie des structures narratives dans lesquels se croisent les fantômes de Sharon Tate et de l’industrie du porno.
Le travail de Nicolas Garait-Leavenworth est le fruit de recherches consacrées principalement à l’histoire, à la fiction et à l’espace, aboutissant à une collecte d’informations où se côtoient créations inédites et archives provenant de sources éclatées. D’un portrait en creux de Los Angeles à partir de sa rivière jusqu’au climat culturel contradictoire qui accompagne l’ouverture de l’exposition universelle de New York quelques mois après l’assassinat de Kennedy, Garait-Leavenworth tente de dessiner, œuvre après œuvre, les contours de son époque à partir des fantômes du passé. Il a exposé entre autre à la Salle de Bain (Lyon), à l’IAC (Villeurbanne), à Public Fiction (Los Angeles), au CAPC (Bordeaux) et chez Southard Reid (Londres). Il est représenté par la galerie Cortex Athletico.