Kapwani Kiwanga

Artiste

Kapwani Kiwanga est une artiste franco-canadienne. Elle est représentée par la galerie Jérôme Poggi, Paris : Goodman gallery, Johannesburg et Cape Town ; Tanja Wagner gallery, Berlin. Elle vit et travaille à Paris.

Kiwanga a étudié l’anthropologie et la religion comparée à l’Université McGill de Montréal et a suivi un cursus en art à l’école des Beaux-Arts de Paris.

En 2018, Kiwanga a été lauréate du Frieze Artist Award (États-Unis) ainsi que du prix Sobey pour les arts (Canada).

Elle a bénéficié d’expositions personnelles au MIT List Visual Arts Center, Cambridge (États-Unis) ; Albertinum museum, Dresde (Allemagne) ; Artpace, San Antonio (États-Unis) ; Fondation Esker, Calgary (Canada) ; Tramway, Glasgow (Grande-Bretagne) ; Fondation Sandretto Rebaudengo, Turin (Italie) ; Power Plant, Toronto (Canada) ; Logan Center for the Arts, Chicago (États-Unis) ; South London Gallery (Londres) ; Jeu de Paume (Paris).

Elle a participé à des expositions collectives dans plusieurs institutions : Whitechapel Gallery, Londres (Grande-Bretagne) ; Serpentine Galleries, Londres (Grande-Bretagne) ; Yuz Museum, Shanghai (Chine) ; National Gallery of Canada, Ottawa (Canada) : Contemporary Arts Museum, Houston (États-Unis) : CCA – Centre for Contemporary Art, Derry (Grande-Bretagne) ; au Centre Pompidou, Paris (France) ; The Contemporary Art Gallery, Vancouver (Canada) ; et Hammer Museum, Los Angeles (États-Unis).

Le travail de Kiwanga traite des asymétries de pouvoir en faisant dialoguer des récits historiques, des réalités contemporaines, des archives et les futures possibles.

Fondé sur des recherches, son travail questionne des histoires marginalisées ou oubliées, en utilisant formellement différents matériaux et plusieurs médiums comme la sculpture, l’installation, la photographie, la vidéo et la performance.

Kiwanga s’approprie les codes dominants et retourne les systèmes de pouvoir contre eux-mêmes, que ce soit dans l’art ou en analysant des histoires plus larges. Ainsi, Kiwanga a développé un vocabulaire esthétique qu’elle décrit comme des « stratégies de sortie », des œuvres qui nous invitent à multiplier les perspectives afin d’aiguiser notre regard sur les structures existantes et d’envisager le futur autrement.