Les deux volets de Zones Arides à la Fondation d’entreprise Ricard à Paris et au lieu unique à Nantes constituent deux occurrences d’un même projet : tentative de re-création d’un paysage fragmenté en ses multiples interprétations, tentative d’importation d’un bout de territoire américain en sol français. En 2007, l’exposition se déplacera à Tucson au Museum of Contemporary Art (MOCA).
En littérature, l’incipit désigne (la ou) les premières phrases d’un roman, et au cinéma, (le ou) les premiers plans d’un film. Il est un seuil, une frontière perméable entre le ‘‘dehors’’ du monde réel et le ‘‘dedans’’ de la fiction. C’est une amorce de narration qui règle le fonctionnement de l’œuvre à venir, suggère ce qui va arriver sans cependant rien dévoiler.
Guy Limone, qui se considère avant tout comme peintre, même si son travail n’utilise que très rarement les mediums habituels de la peinture. Concernant la couleur jaune, dit-il, « elle revient régulièrement dans mon travail et pourrait à elle seule, qualifier mon projet, mon attitude dans le monde de l’art ». Cette couleur bénéficie, selon lui, d’un statut particulier : « elle propage ses vertus dans la communication, la décoration mais n’est guère utilisée dans l’art ». Or, pour Guy Limone, l’utilisation assidue des couleurs, le jaune en premier, l’amène sur un terrain qu’il dénomme utopique.
La deuxième étape de « Partenaire Particulier » propose des installations, objets, ou dispositifs de face à face humain qui s’adressent à un seul spectateur à la fois, qui le plongent dans l’oeuvre ou le connectent à celle-ci et parfois même lui fournissent le point de vue à adopter.