L'exposition de nos rêves
<p>Cycle de conférences proposé par Jérôme Mauche : découvrez la rencontre en vidéo !<br></p>
Lors de cette séance Poésie Plate-Forme, se rencontreront Jean-Max Colard, critique d’art, commissaire d’exposition et écrivain, et Gérard Macé, poète, essayiste et photographe. Les rapprochent une écriture du fragment, de la mémoire volontaire et de l’attention réflexive qui, avec subtilité et invention, dialogue avec les formes artistiques présentes, rêvées et pratiquées.
BIOGRAPHIES
Jean-Max COLARD
Jean-Max Colard est critique d’art, commissaire d’exposition et écrivain. Il a récemment fait paraître L’exposition de mes rêves, MAMCO, 2013, recueil de ses rêves ayant trait à autant d’expositions d’art contemporain probables, imaginaires ou réelles. Autant de textes – certains pré-publiés sur le site de la Fondation d’entreprise Ricard – qui proposent par le rêve une autre forme d’exploration et d’écriture de l’art. Auteur et curateur de nombreuses expositions, outre ses participations au Printemps de Septembre à l’invitation de Christian Bernard, on lui doit entre autres les propositions Perpetual Battles au Baibakov Art Projects à Moscou, 2010, Vous arrivez trop tard au Centre d’art Les Eglises à Chelles, La Nuit des tableaux-vivants II dans le cadre de la Biennale de Belleville, en 2012. Il a conçu de nombreux projets à la Fondation d’entreprise Ricard, à la Villa Arson, à la Friche Belle de Mai, à la Serpentine Gallery, comme au Capc. Responsable de la page arts des Inrocks, il est l’auteur de textes et d’études sur des artistes et écrivains contemporains. Il est, par ailleurs, maître de conférences à l’Université de Lille 3.
Gérard MACÉ
Les livres de Gérard Macé sont autant d’interrogations et de rêveries sur les lieux et les signes, sous la forme du poème en prose, de l’essai ou du récit où l’art a une place prépondérante. Depuis 1997, il développe et expose un travail photographique qui prolonge les enjeux de son oeuvre littéraire. On citera, parmi ses livres, Le Jardin des langues, 1974; Les balcons de Babel, 1977 ; Bois dormant, 1983 ; Le manteau de Fortuny, 1987 ; Le dernier des Egyptiens, 1988; La mémoire aime chasser dans le noir, 1993 ; L’autre hémisphère du temps, 1995; Illusions sur mesure, 2004; Promesse, tour et prestige, 2009; Pensées simples, 2011; publiés aux éditions Gallimard, lesquelles ont fait paraître un volume de ses poèmes en prose en «Poésie/Gallimard» en 2002. On lui doit aussi de petits essais publiés notamment par Le Promeneur, ainsi la série des Colportage ou L’art sans paroles, 1999 ; Un détour par l’Orient, 2001. Aux éditions du Temps qu’il fait sont notamment parus plusieurs livres associant textes et images de lui : La Photographie sans appareil, 2001; Ethiopie, le livre et l’ombrelle, 2006; La couleur est un trompe-l’oeil, 2011; Kyoto. Un monde qui ressemble au monde, 2011. Le Grand Prix de poésie de l’Académie Française lui a été attribué pour l’ensemble de son oeuvre en 2008.